-J’espère que tu étais sincère lorsque tu disais que c’était la première fois que tu donnais un surnoms à deux personnes qui n’ont rien en commun que de s’aimer…
-oui c vrai troum que c'est la première fois que je donne un surnom comme ça, pour ça: je t'aime...
-non je voudrais savoir si c'est la première fois que tu donnes un surnom, pas si la première fois que tu donnes un surnom comme celui la...
-un truc inventé comme graou ? oui c'est la première fois que je l'invente
et voilà, le dernière sujet dont j'aurais voulu entendre parler...
il a juste fallu d'un toute petite phrase et tu m'as blessée...
¤¤¤soupire¤¤¤
c'est toujours blessant quand dans une relation il y a une comparaison ou un fait pris en exemple dans les relations avec les ex...
Et pourtant, les relations se succèdent et nous permettent d'avoir de l'expérience alors que ferions-nous si on ne pouvait pas se baser sur nos expériences passées pour réussir les relations futures?
Mais jusqu'à quel point cela peut-il blesser l'autre?
Si l’on n’a pas envie d'être blessé pourquoi demande alors à l'autre d'être honnête? Pourquoi pose-t-on certaines questions aux quelles pourtant on sait que la réponse fera mal?
C’est comme lorsque l’on trompe l’autre, doit-on le lui dire, est-ce une preuve de la grande confiance qu’on se porte, doit-on être honnête à tout prix ?
Ne serait-ce pas plutôt une façon de faire souffrir l’autre comme on souffre soi-même de par le poids que l’on a sur notre conscience ? Après tout, cela ne sert qu’à blesser l’autre profondément, surtout si c’est une personne qui croit fervemment en la fidélité, en quoi cela l’avance vraiment ? Cela ne fait que poser des problèmes, c’est à celui qui a fait un acte qu’il savait ne pas devoir faire à en assumer la responsabilité et à affronter sa conscience tout seul, pourquoi faire porter la souffrance à l’autre aussi ?
Mais pour autant, est-ce une autre forme de tromper en ne disant rien ? Même lorsqu’il s’agit d’un coup sans lendemain et qui à nos propres yeux n’a pas de conséquences, et qui n’a aucune chance d’être connu de l’autre, doit-on quand même, vis-à-vis de la confiance que l’on se fait, tout se dire ? Cela renforcera-t-il la confiance de l’autre ou n’est ce qu’une question de morale ? Ou sommes-nous simplement trop lâches pour garder pour nous seuls cela ? Un peu comme lorsque l’on souffre et que inconsciemment on donne de notre douleurs aux autres…
Que doit-on faire alors ?
Doit-on croire inébranlablement dans le pardon et l’amour de l’autre ? Ou doit-on garder le secret pour soi pour ne pas gâcher une relation à laquelle on tient ?
-Pourquoi tu m'as dit ça ?
-Bah c’était la réponse à ta question.
"Je voudrais savoir si c’est la première fois que tu donnes un surnom"
La réponse c’est : oui
Moi c’est la première fois que je fais un surnom, et je suis fier parce qu’il représente en un seul mot 2 personnes qui, comme tu le disais, par ce surnoms sont rapprochées par l'amour qu’elles se portent.
-oui mais quand je t'avais demandé la toute première fois pour le concept, si c’était ton idée tu m'as dit oui
Ce n'est qu'après que je me suis posée la question réellement…
Finalement, je n’ai pas eu de réponse même plus d’une heure plus tard, je n’ai jamais su réellement ce que je voulais savoir, j’avais juste eu une remontée de souvenirs que je désirais vivement oublier parce qu’ils me faisaient mal… je me retrouvée comme un animal sauvage blessé, tapis au fond de son trou, tremblant, gémissant et ne pouvant s’en prendre qu’à lui même pour s’être fait blessé en allant à la chasse…
Alors est-ce cela la réponse ? Ne doit pas chercher à savoir, tout ce dont on aurait besoin viendrait-il naturellement ?
Tout le monde a-t-il souffert de ne pas se sentir compris par la personne qui compte le plus à leurs yeux ? Peut-on vivre ensembles sans se comprendre ? Pourrais-je le faire alors que cela avait été une raison suffisante pour casser avec un autre ? Quelle serait la différence ? Aucune, serait-ce juste de la lâcheté, la peur de se retrouver tout seule alors ? Est-ce que toutes ces questions que l’on pose à longueur de temps servent à quelque chose ? Seraient-elles le signal que quelque chose va de travers dans une relation, comme lorsqu’on ressent de la douleur physique cela nous signale qu’il est temps d’arrêter nos efforts trop intenses pour notre corps ? Ou ne seraient-elles que des justifications à nos peurs, des sortes d’excuses à un stress intérieur, serait-on devenu stressé en amour comme au travail ou juste sommes nous tous peureux au fond de nous ? Ou jaloux de nature ? Ou juste à poser à équilibre entre la raison et la passion ? Après tout si l’on est encore à se demander, c’est qu’il n’y a pas de réelle utilité alors pourquoi se prend-on pourtant autant la tête ?...
¤¤¤Soupire¤¤¤
Peut importe, il faudrait juste pouvoir prendre la main de l’autre, le regarder avec les yeux remplis d’amour, et marcher droit devant sans se tourmenter avant d’être devant les obstacles ; c’est vrai, si l’on en voit partout avant qu’ils n’existent, où avancerait-on alors ?