Tristesse, tristesse…
Surement l’un des thèmes les plus repris dans la littérature de n’importe quel pays, encore que je pense pouvoir affirmer que les français et les anglo-saxons ne sont pas les plus mauvais :
La douleur de l’amour
Parce que oui, aimer c’est bien joli, cela fait voir la vie en rose, permet de flotter dans son petit nuage, de se réfugier dans un monde qui parait tout de coton sans angle-morts, semble rimer avec bonheur, passion, joie, baisers, fusion et autres mots clés du monde amoureux.
Mais pourtant, on ne pourrait nier que cela se résume à cela.
Il y a incontestablement le revers de la pièce, il y a le monde de tristesse, de chagrin, de nostalgie, dans certains cas, de blessures profondes, de mort lente pouvant aller jusqu’à la haine et la vengeance…
Une partie de ce monde qui parait idéal est donc la tristesse, la tristesse d’être loin de la personne que l’on aime, la tristesse de ne pas pouvoir la protéger comme on aimerait, la tristesse de ne pas pouvoir se déclarer à elle, ou de se séparer d’elle, de se sentir abandonné, de se sentir trahi et j’en passe.
On ne peut en mettre une en sommet des autres, car en fonction de si on est en pleine expérimentation, notre cas paraît être le suprême de la liste.
Quant à la douleur due à la distance… on dit aussi bien qu’elle ne fait qu’attiser les liens, redonner un souffle à la relation, créer une sorte d’attente puissante, une sorte de fantasme, de fin en soi comme on dit qu’elle conduit à la fin des belles romances, parce que loin des yeux loin du cœur etc.
Il n’y a aucun remède aux maux du cœur, en tout cas, aucun à court terme.
Si l’on n’est plus très sure de tout cela, si la distance s’en mêle, doit-on prendre cela comme une épreuve d’où découlera la véritable identité de cette relation, ou comme un signe du destin nous clamant que ce n’est pas la bonne personne et qu’il ne faut pas gâcher le peu de temps en cette courte vie ?
Comment atténuer son chagrin du à la distance, car si elle n’est pas imparcourable, elle reste un monde pour les câlins, les baisers, ces simples regards fusionnels et le son de la voix des amoureux.
Si quelqu’un depuis deux-mille ans d’existence à proposé une solution autre que de prendre un amant, je serais heureuse de la connaître.